Incontrôlable

Citation :

Cette soif … Cette faim … C’est sans fin.

C’est comme tenter vainement de remplir un puits sans fond.

Elle en demande toujours plus, se nourrit de plus en plus.

Je suis devenu incapable de la contrôler à présent …

La contrôler ? Mais pourquoi … C’est si bon de se laisser aller dans cette déchéance.

Oui, elle a raison, pourquoi lutter, se laisser aller est tellement plus simple …

Et surtout, horriblement délectable.

Leurs hurlements d’horreur résonnent encore comme une douce mélodie à mes oreilles …

Dévorer leur chair si douce, et boire leur sang si chaud, le simple fait d’y penser me fait frissonner.

Pourquoi les tuer avant ? Oui, elle a raison, vivant le goût n’en est que plus appréciable.

Lui ne semble s’intéresser qu’à leur fluide vital, mais ce qu’il m’apporte ne me suffit plus …

Comme dirait Equimota, on n’est jamais mieux servi que par soi même.

Citation :

Cette faim irrassasiable, je ne la contrôle plus ...

Elle me dévore de l'intérieur, me parle ...

Parfois j'aimerais l'écouter, elle et ce frère que j'ai ...

Me laisser aller à détruire tous ces insectes rampants, et ainsi l'assouvir pour un certain temps ...

Mais non, il ne faut pas. Qui sait ce qui se passerait si une telle chose arrivait.

Cela mettrait en danger toute notre organisation, et je n'aurais plus la force de lutter.

Mais serais-ce vraiment un signe de faiblesse ?

Après tout, est-ce une force que de combattre la bête qui sommeille en nous ?

Lutter contre ce que l'on est... contre notre nature profonde...

C'est ce que je suis devenu... une bête assoiffée de chair et de sang, un monstre, un Destructeur.

Emblème, ils s'entassent par dizaine, à hurler frénétiquement comme du bétail.

S'ils savaient ce que nous préparons ...

Je ne sais pas comment il arrive encore à se contenir, mais pour moi, cela ne durera pas.

Oh non ...

Citation :

La nuit dernière, j’ai tenté d’en finir avec mon existence sans fin …

Je pensais pouvoir échapper à mon destin, mais en vérité, il n’en est rien.

Lorsque je me suis laissé aller dans la lave, mon corps semblait comme suspendu en dehors du temps.

Refusant catégoriquement le sort que j’attendais.

Pourtant la douleur était bien là, elle …

Puis cette souffrance se mélangea avec des débris de souvenirs : « Je suis vivant ! » « Non Sanctuary, tu es mort. »

Les paroles d’Equimota me rappelaient que je suis immortel.

Personne ne peut changer cela, pas même moi …

À partir de cet instant je compris que, quoi que les mortels entreprennent, ils finissent toujours par disparaître.

Les voix ont enfin cessé elles aussi, elles n’étaient que le fruit de ma culpabilité.

Ma culpabilité m’empêche d’admettre l’évidence : Je ne suis pas comme eux.

Je ne douterai plus à présent, il est temps de finir ce que j’ai commencé.

Le plus tôt sera le mieux.