Mains du Destructeur
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 [Concours]Nevim, le nouveau monde

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Sanctuary
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Sanctuary


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MessageSujet: [Concours]Nevim, le nouveau monde   [Concours]Nevim, le nouveau monde Icon_minitimeSam 25 Juil - 14:54

Interprétation de <le nom semble avoir été effacé> sur les évènements majeurs de ces derniers monas.

Les Dieux d'Amtenaël avaient jugé bon de conférer à leurs créations, les hommes, le pouvoir de libre-arbitre. En leur offrant la liberté de pensée et la capacité de changer eux-mêmes leurs destinées, ils avaient crû bien faire. Cette supposition reposait sur l'idée fondatrice que les hommes seraient naturellement enclins à la construction, tout comme eux. Et que, si certains se ralliaient tout de même aux destructeurs, les adeptes des constructeurs seraient en pouvoir de les arrêter, avant qu'ils ne deviennent un trop grand danger. Là était leur erreur.

Le libre-arbitre avait donné aux hommes la conscience d'être et d'exister. Certains d'entre-eux développèrent cette conscience. Les plus nobles tentèrent de comprendre qu'elle était leur raison d'exister, quelle tâche ils avaient à accomplir lors de leur passage sur Amtenaël. Mais d'autres, plus vils, ne virent là que leur fin. Leur condition mortelle les insupportait, refusant d'être détruits à leur tour. Ceux-là renièrent Amtenaël et jurèrent sa perte. Quand à la plupart des hommes, ils ne se souciaient même pas de leur sort, trop occupés à courir après des plaisirs et des divertissement plus matériels.

Après des luttes incessantes, les complots des esprits les plus noirs d'Amtenaël atteignirent leur but. Aveuglés par leur désir de destruction, ils invoquèrent ce que nul n'était en pouvoir de contrôler : Nox, l'entité la plus proche du concept même de la Destruction. Amtenaël allait disparaître, et, avec elle, toute l'œuvre des Dieux constructeurs. Malkavien, le Dieu du Temps, ne put s'y résoudre : le sacrifice de la Déesse Amtenaël ne devait pas être vain. Devant une telle puissance destructrice, une formidable force créatrice serait nécessaire, et déployée. Ainsi le voulait le Pacte.

Se remémorant les temps anciens, avant la création même d'Amtenaël, le Maître du Temps songeait à une solution. Amtenaël n'avait pas été la seule création des Dieux. Dans leur tentative de créer un lieu propice à la vie, deux autres astres avaient vu le jour, moins élaborés et bien plus hostiles. Si le premier était bien trop rudimentaire, le second serait sûrement capable d'accueillir les créatures d'Amtenaël. Sur cette planète, Nevim, ne vivaient que des êtres primitifs, de simples esquisses de ce qui allait devenir l'humanité. Des créatures sauvages et imparfaites, dont certaines peuplades étaient tout juste aux prémices d'une civilisation digne de ce nom. Les hommes d'Amtenaël pourraient assurément s'adapter à ce nouvel habitat, et, peut-être, comprendre leurs erreurs passées. Ainsi, l'humanité, avec toutes ses imperfections, fût jugée digne d'être préservée.

Car telle était la vérité du Pacte : une promesse de lutte éternelle, pour qu'aucune des forces, ni créatrice, ni destructrice, ne disparaisse. Et tant que cette guerre existerait, jamais l'histoire des Dieux et de l'Humanité ne s'achèverait.


Nevim comptait deux facettes. L'une était verdoyante et ensoleillée, il y faisait bon vivre. On pouvait y voir de nombreuses plaines, forêts, zones rocheuses et autres sentiers abruptes. Le calme n'était interrompu que par le chant des fées et des licornes se côtoyant en parfaite harmonie dans ce lieu paisible.

Quant à l'autre, elle contrastait totalement avec cette vision idéaliste. Des zones montagneuses et enneigées s'étendaient à perte de vue. Le froid intense et l'épais brouillard suffisaient à éloigner les êtres pacifiques. La terre ingrate, ne pouvait être cultivée, même par le meilleur fermier ayant jamais vécu. Elle n'était foulée que par des créatures primitives s'entretuant pour survivre dans ce milieu hostile.

C'est dans cet atmosphère que l'Équilibre perdurait depuis des générations, sans que rien ni personne n'influe sur le quotidien de ce monde.

Alors que la Destruction d'Avalon était entamée, le Maître du Temps se tenait face à Nox, immobile. Comme si sa seule présence suffisait à estomper l'inéluctable.

Une roulotte s'envolait à des kilomètres, avant de s'écraser non loin de la capitale, en pièces. Un ménestrel rampait lentement sur le sol, le sang coulant abondamment de ses oreilles, comme si son propre chant avait déchiré ses tympans. La foudre tombait aléatoirement, électrocutant un Viking, puis un Celte sur sa monture tentant désespérément de fuir. Le sol s'ouvrait, laissant passer de la lave. Une pauvre Elfe qui se tenait non loin de là ne put échapper à un destin encore moins enviable. Une tête roulait le long de la route, guidée par la tempête. La nature était en colère, et elle le faisait savoir. Ses 'invités' étaient responsables du Chaos. Au lieu de la préserver, ils avaient plus ou moins contribué à sa destruction.

Ainsi, malgré l'horrible spectacle, le Maître du Temps ne montra aucun signe qui put trahir la moindre émotion. Comme si son statut de Dieu lui donnait une perception différente de la réalité.

Il leva sa main gauche, lentement, le temps paressait saccadé, ralentir considérablement. Puis tout aussi lentement, ce fut au tour de sa main droite, c'est alors que tout se figea autour de lui. Un calme comme jamais Amtenaël n'en avait connu.

Cette manœuvre demandait une concentration inimaginable. Malkavien ne pouvait tenir ainsi indéfiniment, et Nox le savait …

Nox : Combien de temps espères-tu tenir ainsi, Dieu du Temps ? Tu en manques justement … du Temps. Quelle situation pour le moins ironique, ne trouves-tu pas ?

Malgré les paroles aiguisées du Destructeur, le Dieu ne flanchait pas. Il se contentait de rester immobile et silencieux, imperturbable. Alors Nox reprit de plus belle ...

Nox : Pourquoi t'évertuer à sauver ces mortels ? Ils ont une conscience, ils sont responsables de leurs actes.

Après un court instant de réflexion …

Nox : Pourquoi interférer dans leurs affaires ?

Finalement Malkavien observa fixement l'horrible créature face à lui. Puis lui murmura lentement et avec une volonté inflexible «  Une conscience, il est vrai, mais donnée par nos soins. »

Après quoi, une pensée survint dans son esprit. Dans un ultime effort, le Dieu du Temps téléporta tous les êtres qu'il pouvait sur Nevim, où le temps s'était aussi subitement arrêté, durant un moment qui ne pouvait être mesuré à l'échelle humaine.

Alors que les Divinités constructrices s'attelaient pour la survie de l'humanité, parallèlement Nox continuait son carnage sur Avalon.
Pris d'une colère inimaginable suite à l'intervention des Dieux, il ne lui fallut que quelques secondes pour transformer la majestueuse et réputée imprenable cité en un champs de ruines.
D'une simple pensée, il la souleva à une centaine de mètres du sol, ses fondations se détachaient lentement de la terre dans un grincement épouvantable.
Les habitants qui pensaient être en sécurité dans la capitale, essayaient tant bien que mal de s'accrocher comme ils pouvaient aux parois.
On entendait ça et là des hurlements, puis des pauvres citoyens s'écrasant sur le sol comme de vulgaires marionnettes.
Des vitres se brisaient, des piliers se disloquaient, des murs se fissuraient, le tout dans une cacophonie qui sonnait comme une douce mélodie dans les oreilles de Nox.
Finalement le destructeur de monde se lassa de ce spectacle, et d'un simple geste il envoya bourlinguer les vestiges de la civilisation sur le sol, dissipant à tout jamais par la même occasion l'espoir des quelques survivants bloqués à l'intérieur.

Puis ce fut au tour du village d'Hibernia, en l'espace d'un instant il n'en restait plus que des ruines. Des flammes surgissaient de nulle part, emportant avec elles l'essence même de la vie : la forêt. Un Hunt brûlé vif courrait dans tous les sens, espérant ainsi échapper à la proie des flammes. Une Lurikéenne se trouvant non loin de là, essayait tant bien que mal de respirer autre chose que la fumée environnante. Puis après quelques pas nonchalants, elle s'effondra sur le sol, agonisant à petit feu. Les quelques gardes d'élite Hiberniens qui tentaient de stopper le monstre, finissaient éparpillés un peu partout sur la terre humide de la Verte. Un Shar était allongé sur la verdure, le regard à la fois paisible et triste. Son épaisse armure d'écailles était transpercée de part en part, il tenait de ses deux mains tremblantes une longue et élégante épée en acier. Il observa le ciel rougeâtre une dernière fois, puis ses yeux auparavant noirs virèrent au blanc, pour se fermer à tout jamais.
Albion, Midgard, Gwyddneau et Caldey, subirent un sort équivalent, les détails différant au gré de l'imagination de Nox.
Il détruisait encore et toujours, malgré tout, il ne semblait jamais rassasié. C'était comme vouloir remplir un puits sans fond.
Finalement, la fin arriva. Dans le ciel on pouvait apercevoir des formes brillantes grossir progressivement. Amtenaël semblait s'approcher des étoiles, mais en réalité le contraire se produisait ... Comme dans un ballet, des astres 'dansaient' dans un rythme régulier autour du continent, avant de s'écraser un à un sur la planète meurtrie.

Après quoi, Nox contempla son œuvre sans manifester un sentiment quelconque. Du royaume, il ne restait que des bribes.

C'est durant cette période incalculable que Spam, Dieu de la Destinée, reforgea la personnalité de l'ancien peuple. Les guerres qui entrainaient la Destruction, avaient eu lieu en partie à cause de la séparation des royaumes. Alors il retira de l'esprit des gens cette notion de conflit territorial. Albion, Hibernia, Midgard, étaient révolus.
« Dorénavant, il n'y aura plus aucune barrière entre les peuples. » pensa-t-il. C'est tout du moins ce qu'il croyait.

Puis lui vint l'idée d'un nouveau système politique. « Un empereur pour les gouverner tous ? Non, C'est cela qui a conduit Amtenaël à sa perte. »

Alors il sélectionna parmi la population les plus sages, droits, et épris de justice. C'est dans ce lot que quatre d'entre-eux furent choisis pour remplacer l'ancien régent.

Le premier pouvait mettre en place les lois et décrets.
Le second les modifier ou les supprimer.
Le troisième présidait le sénat.
Le quatrième, quant à lui, était le porte-parole du peuple.

Les membres du sénat étaient constitué à moitié de personnes du peuple. L'autre partie quant à elle, était composée de gardes. Chaque mona le sénat était dissous. Celui qui présidait cette assemblée tirait au sort le nom de plusieurs habitants, qui étaient sélectionnés pour en faire partie.

Lorsque l'un des dirigeants du Haut Conseil voulait intervenir dans n'importe quelle affaire, les membres du sénat se réunissaient pour voter.
En cas de manipulation avérée ou disparition, le sénat avait toute autorité pour élire un remplaçant.

« C'est ainsi que la roue tournera, sans anicroche cette fois. » pensèrent simultanément le Dieu du Temps et de la Destinée avant de disparaître.


Mais les mortels ont déjà démontré par le passé leur volonté d'influer sur ce qui est mis en place ... La seule certitude est que le monde est en perpétuelle évolution, comme en témoigne les créatures démoniaques ayant apparu peu après leurs venues.
Nox le savait, - et y était sans doute pour quelque chose - et c'est dans cette perspective qu'il s'éclipsa à son tour dans une autre dimension, en attendant le jar où … mais ceci est une autre histoire.
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