BG Inilael.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Souvenirs enfuis.

Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.
Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.
Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.
Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.
Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.
Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Récompense. Soulagement. Manger. Fatigue. Dormir.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer. Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Pas de récompense. Perdue. Mal de tête. Mal de ventre. Vomissement. Trouble. Noir. Pas manger. Tremblement. Froid. Vomissement. Tremblement. Noir.

Levé. Manger. Suivre la voie. Combattre pour le juste (qu’est-ce ?), sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer (Pourquoi ?). Attaque, défense, attaque, attaque, attaque. Victoire. Retourner au campement. Pas de récompense. Perdue encore. Maudits rats. Mal de tête. Mal de ventre. Vomissement. Trouble. Noir. Pas manger. Tremblement. Froid. Vomissement. Tremblement. Noir.

Me lever (Pourquoi ?). Manger (C’est bon). Suivre la voie (Laquelle ?). Combattre pour le juste, sa volonté (A qui ?). Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Tuer (Pourquoi ?). Attaque(Pourquoi ?), défense(Pourquoi ?), attaque(Pourquoi ?), attaque(Pourquoi ?), attaque(Pourquoi ?). Victoire. Retourner au campement(Pourquoi ?). Pas de récompense. Perdue. Mal de tête(Pourquoi ?). Mal de ventre(Pourquoi ?). Vomissement(Pourquoi ?). Trouble(Pourquoi ?). Noir(Pourquoi ?). Pas manger(Pourquoi ?). Tremblement(Pourquoi ?). Froid(Pourquoi ?). Vomissement(Pourquoi ?). Tremblement(Pourquoi ?). Noir(Pourquoi ?).

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Pourquoi me lever ? Pourquoi manger. Pourquoi faut-il suivre la voie ? Pourquoi combattre pour le juste, sa volonté. Armement. Déplacement. Suivre la voie. Combattre pour le juste, sa volonté. Pourquoi tuer. Pourquoi attaquer, Pourquoi se défendre, pourquoi attaquer, pourquoi attaquer, pourquoi attaquer. Quel Victoire ? Pourquoi retourner au campement. Pas de récompense. Perdue. Mal de tête. Mal de ventre. Vomissement. Pourquoi suis-je fatiguée ? Pourquoi dormir ?

Je me lève pour lui. Suis-je une esclave ? Je mange pour m’alimenter et vivre. Je suis sa voie. Suis-je une esclave ? Je combats pour sa justesse, et sa volonté. Suis-je une esclave ? Je m’arme, me déplace, tue, attaque, défends, donne la victoire puis retourne au campement pour lui. Suis-je une esclave ? Je ne prends pas ma récompense pour lui. Je ne veux pas être esclave. J’ai mal à la tête et au ventre pour lui. Suis-je son objet ? Je suis fatiguée parce que j’ai marché. Je dors parce que je suis fatiguée.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Je ne me lève pas comme les autres.. Je ne suis pas une esclave. Je mange seule. Je ne suis plus sa voie, je ne pars plus combattre pour sa justesse et sa volonté. Je ne suis plus une esclave. On vient me fouetter. Pourquoi me faire du mal ? Je suis fatiguée, je n’ai pas tué. Je ne suis pas une esclave. J’ai le sentiment de devoir dormir. Suis-je encore une esclave de quelque chose ? Je ne dors pas.

Je ne me lève pas comme les autres. Je ne suis plus une esclave. Je mange seule. On me frappe à nouveau parce que je ne suis plus sa volonté. Je suis très fatiguée, je dois dormir, c’est vital. Je vomis comme les premières fois. Je m’endors.

Je me lève et fait mes affaires. Je suis les autres, comme une esclave. On ne me frappe plus. Je m’arme et me déplace vers la cible. Je ne tue pas, je fuis. Je suis seule, moi, mes armes et mes vêtements. Je suis fatiguée, je m’endors. J’ai faim, je réouvre les yeux. Des hommes m’entourent. Ils me portent. Je me lève et cours, des cris résonnent dans mon dos. Je me cache dans la forêt. Je dois manger, je vais tuer un sanglier. Je m’endors sous un buisson, invisible dans ce décor vert.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Je me réveille, ma tête ne me fait plus mal. Enfin. Je m’avance vers un village qui semble animé. Je préfère rester dans l’ombre. J’ai faim et sommeil. J’ai mal dormi, je regrette mon ancienne chambre. Il faut que je me trouve un logis. J’avance vers le comptoir d’une taverne délaissée. Je réveille le serveur et lui demande un lit. Il me demande de quoi le payer. Je n’ai pas d’argent. Je repars. Qui sont ces femmes que les hommes payent et qui s’en vont main dans la main. J’aimerais moi aussi avoir de l’argent. Je vais parler à l’une d’elle.

- Salut ma cocotte.
- J’aimerais de l’or.
- Ahah ! T’voudrais pas mettre en péril l’pucelage d’une si belle paire d’fesses. Enfin, c’est simple, tu peux rester dans l’coin. Suffit que tu me donne 10 pièces d’argents d’ce qu’tu r’cois ma belle. Les chambres sont là-haut.
- B.. Bien.

J’attends, un homme s’approche, il est encapuchonné. Il me regarde et je baise les yeux, gênée. Il m’accoste et me tend des pièces rondes. Je l’emmène dans une des chambres et attends. Que dois-je faire à présent ? Il retire ses vêtements, pourquoi ? Il semble nerveux et impatient, qu’attend-il de moi ? Il court dans ma direction, me plaque sur le matelas de paille. Il déchire mes vêtements, je me débats. Pourquoi fait-il ça ? Je le renverse et je prends mon sac. Je sors le fin couteau de chasse et l’enfonce dans la gorge de l’homme. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis. Je m’enfuis.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Réflexion intense, plongée dans une abîme désorientente et malveillante, mélange de vérité, de questionnement et d’angoisse.

Accro Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 11/05/2009

Je trouve une petite maison, perdue au fin fond des bois. Quelques lumières clignotent, attirant les moustiques assoiffés de sang. Un homme plus âgé que moi regarde au loin, rêveur. Je m’approche et fait craquer une branche, il se retourne dans ma direction et me fixe d’un regard d’abord interrogateur et puis bienveillant. Je cours dans sa direction, ma vue se trouble et je m’effondre.

Je me réveille entourée de deux enfants, lorsque je me relève, ils s’enfuient, criant un nom. J’observe les alentours, une simple table de nuit est posée à ma droite, supportant un breuvage suspect. Un homme arrive dans la chambre, je couvre mon corps de la fine couverture, sur mes gardes. Il ne parle pas, m’observe d’un air tendre et gentil. Il pointe la mixture sur la petite table, et parle d’une voix calme.

- Bois ça si tu veux, ça va te remettre debout.

J’approche mes lèvres du liquide, une odeur de plante se dégage jusqu’à mes narines, je bois d’abord quelques gorgées, avant d’engloutir le reste du gobelet.

- Recette personnel, j’espère que ça te plait. Je vais faire quelques achats en ville, fais comme chez toi.

Comme chez-moi ? Qu’est-ce que chez moi ? Je m’élance dans la maison de bois. La première pièce est tapissée d’objets étranges, ne contenant que du papier et des lettres. Des tableaux représentant des visages sont posés entre les étagères. J’aperçois les deux enfants jouer entre les arbres avec des bâtons. Ils se battent, le sourire aux lèvres. Je ne comprends pas. Je les regarde encore un instant, puis continue la visite. J’ai faim, je me rapproche de ce qui ressemble être la cuisine. Du pain est posé sur le rebord de la fenêtre, je déchire une miche avant de l’avaler.

L’homme revient, il ne semble pas content, il se dirige vers les enfants, qui d’un coup perdent leurs sourires. Ses mains sont vides. Sa sacoche ne semble pas avoir prit beaucoup d’ampleur.

- Les prix ont encore monté, dit-il en entrant, nous devrons nous contenter des restes à nouveau.
- Les prix ?
- Oui, apparemment la nourriture devient bien plus compliquée à trouver.
- Je sais chasser.
- Ah bon ? Mais… D’où viens-tu ?

Je lui raconte toute mon histoire, de ma prise de conscience jusqu’à cet évanouissement à ses pieds. Il m’écoute attentivement, sans sourciller, comme captivé. Ensuite je lui demande qu’est-ce que sont tout ces objets qui reposent sur les armoires dans la pièce principal, il me répond qu’il s’agit de livre, qu’il m’apprendrait. La nuit tombe soudainement, les enfants rentrent et mangent en silence avant d’aller se coucher. Le père les suit, et revient après un bon moment. Il soupire, puis me regarde. Je lui demande qui sont les personnages représentés sur les peintures, il sourit tendrement et commence à parler d’un voix sou poudrée d’un mélange de tristesse et amour.

- C’est ma femme, ma sœur et ma mère. Trois femmes sans égales, qui ont construit ma vie. Les trois disparues, malheureusement. Ma femme est partie trouver un travail stable et bien payé à la ville, mais elle s’est fait attaquée dans une ruelle pour prendre son or, et en se débattant les voleurs l’ont assassinée. Ma mère à succombe à la maladie, c’était une femme d’une gentillesse infinie, qui m’a apprit les valeurs, les bonnes. Ma sœur elle est morte de chagrin, après avoir perdu son mari tant aimé.